Ce mois-ci: Dégustation de pâtisseries et WINEscape game à la Cave de la Charrue

De la vigne au thé en passant par l’escape game
Domaine viticole, salon de thé, WINEscape game. Vous vous demandez probablement qu’est-ce que ces lieux et activités ont en commun.. La réponse est la cave de la Charrue!
Ce mois-ci, nous nous rendons au Domaine de la Charrue à Commugny auprès d’une équipe débordante d’idées innovantes. Et on vous le dit, elle n’a pas froid aux yeux. Sur place, vous avez la possibilité de faire un saut dans le passé pour vous retrouver en 1906 afin de résoudre un crime, attention vous avez une heure! Egalement au programme: Dégustation de vins et de pâtisserie. Entretien.

Si vous deviez décrire votre domaine et son histoire à quelqu’un qui ne les connaît pas, que lui diriez-vous ?

Notre famille est bien enracinée à Commugny et a toujours travaillé la terre, autant en agriculture qu’en viticulture. La tradition de la vigne a commencé à la fin du 18è siècle sur le Domaine, mais c’est en 1872 que la construction de la maison actuelle, avec la cave en sous-sol a été réalisée, ce qui a assis la notoriété vinicole. Notre famille était la seule à vinifier et à mettre en bouteille avec son étiquette dans le village.  Durant une vingtaine d’année, il y a eu une interruption de la vinification au Domaine, c’est en 1995 que les bâtiments ont été entièrement rénovés pour accueillir la cave que l’on connaît aujourd’hui et ses installations fonctionnelles et modernes.

Votre famille baigne dans le domaine de la vigne depuis 1872, quels aspects traditionnels gardez-vous de ces années d’expérience ?

Chaque génération a toujours été très attentive aux nouveautés, mais en respectant la terre, les travaux à la vigne ainsi que la vinification, jusqu’à la mise en bouteille. Nous sommes certifiés Bio, ce qui montre bien que nous avons su continuer à faire le travail au mieux, et que par rapport aux débuts de la famille, le travail est fait avec la même optique, sauf que la mécanisation est un peu plus performante et plus développée.

Et qu’est-ce que votre génération a ajouté comme touche de modernité ? 

Mon frère développe ou adapte sans cesse de nouvelles machines pour les vignes, c’est un travail, saisons après saisons, une fois pour contenir l’enherbement, une fois pour les traitements, un autre fois pour les travaux de la feuille. A la cave nous sommes toujours très attentifs aux maîtrises et aux suivis des vinifications, en intervenant le moins possible et avec un minimum d’intrants. Nous collaborons avec un Œnologue de renom en la personne de Fabio Penta, très respectueux de la matière première, toujours en essayant de faire des vins selon les attentes du moment de la clientèle.

Cela fait des années que vous travaillez la vigne de manière bio, que pensez-vous des débats actuels sur la question ? Pour vous, est-ce que c’est financièrement compliqué d’être bio ?

Nous avons la chance d’être dans une région viticole où la mécanisation est facile, ce qui rend bien des travaux moins lourds, essentiellement pour les travaux du sol et pour la maitrise de l’enherbement. Ceci étant, nous avons de très bons collègues dans des régions plus difficiles à travailler, comme Lavaux, qui sont en bio et qui font des vins remarquables. Pour la question financière, il est vrai qu’en règle générale une vigne conduite en culture biologique a tendance à être un peu moins productive, mais quoi qu’il en soit, avec les droits de production autorisés à ce jour, il n’y a aucun souci d’y arriver, donc je ne vois pas où est le souci financier.

Les clients de votre pâtisserie sont-ils les mêmes que ceux de la cave ?

Oui en grande partie. Nous avons la chance d’avoir créé cette boutique. Lorsque les personnes viennent consommer sur place, très souvent elles repartent avec du vin et celles qui viennent pour du vin, prennent souvent d’autres choses, donc la formule est très valorisante.

Dites-nous-en un peu plus sur votre WinescapeGame ! 

Nous avons une collaboratrice qui bouillonne d’idées, elle s’occupe des activités liées à l’œnotourisme, et elle a sans cesse de nouvelles idées « œnoludiques ». L’histoire de cet ‘’escape game’’ est basé sur une histoire tragique et réelle de notre village, le fameux meurtre dû à l’absinthe. Mon arrière-grand-père, Syndic de l’époque, a été un personnage déterminé et très engagé pour l’abolition de cette boisson. Le jeu tourne autour de ce thème et donne une heure de divertissement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, en faisant un tour dans les vignes et dans les caves, avec évidemment une petite dégustation et surtout une verrée à la fin. Le jeu est accessible à toutes et à tous dès 16 ans, il n’est pas axé uniquement sur les vins, donc pas de souci de se lasser si on n’est pas expert en œnologie.

Un peu de douceur pour terminer ! Quelle est votre association pâtisserie/vin préférée ? 

C’est difficile à répondre, je suis trop épicurien ! Mais je me laisse volontiers tenter, pour finir un verre de rouge qui a du corps, par un délicieux pavé au chocolat que fait mon épouse (c’est une de ses spécialités…). Sinon une belle pavlova aux fraises du jardin, avec une coupe de notre Pinot Meunier, élaboré selon la méthode traditionnelle, une exclusivité absolument délicieuse !
Cave de la Charrue
Route de Genève 2
1291 Commugny

De menuisier à viticulteur et passionné, rencontre insolite avec Quentin Gallay!
Nous avons rencontré Quentin Gallay à l’occasion de sa médaille d’Or à la Sélection de Vins Vaudois et celle d’argent reçue au Mondial du Chasselas pour sa « cuvée Hommage 1958 ». Rencontre avec ce jeune vigneron passionné qui n’a pas froid aux yeux et qui, à l’image de sa génération allie le respect de la tradition et la modernité. Il construit avec enthousiasme des vins de qualité à la Cave de la Muscadelle avec le soutien de l’oenologue Fabio Penta. Leur talent et leur ouverture d’esprit, forgés par leurs expériences, apportent à la Cave une nouvelle dynamique. Et pour enrichir les traditions transmises depuis des générations, Quentin s’associe et travaille en réseau pour mieux construire le futur de la Cave. Un bel esprit à qui nous avons souhaité posé quelques questions.

Bonjour Quentin, pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous dire quelques mots à votre sujet?

Je me présente, Quentin Gallay 29 ans. J’ai effectué à l’âge de 26 ans une deuxième formation de viticulteur après avoir fait une première de menuisier. J’ai repris la gestion de l’exploitation familiale en mars 2019 à la suite du décès soudain de mon papa Jean-Daniel dès suite d’un cancer. En 1962 mon arrière grand-papa Charles a vendu toute ces terres agricoles afin de se concentrer sur la vigne. La Cave de la Muscadelle a été construite en 1979 à Mont-sur-Rolle par mon Grand-Papa Edmond et mon Papa Jean-Daniel et dès cette période là, la Muscadelle a commencé à encaver puis à créer et finalement vendre sa propre bouteille.

En dehors du vin, vous avez de nombreuses spécialités que vous proposez à votre clientèle, d’où vous vient cette envie de diversité?

Étant un peu hyper actif, je suis soucieux de toujours organiser de belles choses, afin que les clients aient un maximum de plaisir et se souviennent de leur passage à la Muscadelle! Tout comme mon père, je suis sans cesse en train de développer des coffrets/packs avec des artisans bouchers, fromager, etc que nous vendons en commun. De plus nous nous déplaçons sur beaucoup de salons de vins comme Divinum, les comptoirs comme Payerne, ou les Marchés d’été comme à Rolle, etc. Nous organisons souvent des événements directement à la cave avec des concerts, des animations telles que ferrage de chevaux, cor des alpes, etc. Aujourd’hui il est important d’offrir une expérience à nos clients et c’est ce que nous essayons de faire à notre échelle.

Cette année vous obtenez une magnifique médaille d’or à la Sélection de Vins Vaudois et une d’argent au mondial du Chasselas avec votre 1958- Chasselas Vieille Vigne. Il s’agit d’une cuvée Hommage. Dites-nous en un peu plus à ce sujet?

Concernant la bouteille « Cuvée Hommage 1958 », j’ai obtenu la médaille d’argent au mondial du Chasselas et je viens de recevoir une médaille d’OR à la sélection des vins vaudois. De plus je fais partie des 3 lauréats (3 premier de la catégorie) et je connaîtrai donc le classement définitif à la Sélection des vins vaudois le 30 août prochain. 1958 correspond à l’année de naissance de mon papa. Il s’était offert pour ses 60 ans un foudre de 3420 litres en Chêne. Malheureusement trop vite tombé malade et disparu, il n’a jamais eu la possibilité de vinifier dedans. Lors de mes premières vendanges seul en 2019, j’ai donc décidé de lui rendre hommage en récoltant le raisin de la plus vieille parcelle du Domaine, juste en face de la Cave et de vinifier ce Chasselas dans ce foudre. La particularité de ce vin est qu’il n’a pas fait la 2ème fermentation malolactique. Cela a créé un fabuleux équilibre entre le côté « bois neuf » du foudre et l’acidité du vin. Ce vin de gastronomie s’accorde parfaitement avec les poissons, mais ce boit également très bien en apéritif.

Parmi vos nombreuses spécialités, quels sont vos accords mets/vins préférés que vous recommanderiez à nos amateurs de vins de La Côte?

Dans les accords met/vins, je proposerais notre spécialité blanche, le Chasselas Violet qui accompagne à merveille une truite saumonée. Le chasselas violet est un très vieux cépage qui présente des caractéristiques similaires au Chasselas traditionnel mais se veux légèrement plus tendre et fruité.
La cave est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 17h
et le samedi de 10h à 13h
Chemin des Esserts 2 
1185 Mont-sur-Rolle
+41 79 904 33 61 
info@cave-la-muscadelle.ch

C’est l’histoire d’une famille, d’une terre et d’un héritage…C’est aussi celle du temps, de la patience, de la persévérance et d’une passion ; celle d’un élixir dont ils ont façonné le secret depuis 4 générations. Ce trésor de saveurs et de savoir-faire, la famille Bettems le cultive depuis 1927. Et si le succès des nectars qu’ils créent a conquis les palais les plus avisés, les hommes et les femmes qui composent toute la finesse des notes des vins de Féchy se gardent bien de le crier. Mais derrière cette pudeur tout helvétique se cache entre autres une médaille d’or au Mondial du Chasselas, ou encore une victoire Lauriers de Platine en 2016… En incontournable signature vaudoise, les vins de Féchy sont sur toutes les lèvres des amateurs à la conquête des meilleurs vins suisses et des beautés de La Côte.

Au fil des générations, les deux caves qui sont gérées par la famille Bettems à Féchy ont soulevé la fierté des Fezzolans mais elles rayonnent également dans toute la Suisse.

La vigneronne Laurie Bettems de La Cave de la Crausaz et de La Cave du Vieux Coteau a bien voulu nous partager quelques précieuses révélations dans une interview. À travers ses mots, son approche et sa grande humilité, elle lève le voile sur ce domaine, ses caves, son histoire et son vin.La famille Bettems est originaire de Féchy et est l’une des plus anciennes du village. Racontez-nous quelques mots sur l’histoire de votre famille et de vos caves.

Arrivé en 1605 à Féchy, notre famille est l’une des plus anciennes du village. Alain Bettems actuel propriétaire de La Cave de la Crausaz et de La Cave du Vieux Coteau représente la 4ème génération à la tête de ces 2 domaines. L’histoire de la famille va rester liée à celle de la vigne puisque je suis sa fille et que je travaille à ses côtés.

En dehors du vin, vous avez de nombreuses spécialités que vous proposez à votre clientèle, notamment du whisky. D’où vient cette envie de diversité ?

Les clients aiment nos vins mais ils recherchent aussi des produits originaux. Nous avons lancé notre jus de raisin légèrement pétillant (Grappy) à la suite de cave ouverte. Nous n’avions rien de notre production à proposer aux personnes ne buvant pas d’alcool ni aux enfants qui accompagnaient leur parent. C’est comme ça que ma maman a eu l’idée de faire du jus de raisin.

Depuis le concept du jus de raisin Pétillant a été repris par de nombreuses cave de la région. Comme quoi l’idée de ma maman était la bonne.

Pour le Whisky, l’idée au début était de faire des cadeaux de Noël pour la famille. Nous en avions faits quelques bouteilles en plus que nous avions mis en exposition sur le coin de notre bar. L’engouement a été tel que nous avons décidé d’en faire une production un peu plus grande.

Gardez l’œil ouvert, d’autres nouveautés arriveront bientôt…

Cette année vous obtenez une magnifique médaille d’or au Mondial du Chasselas avec votre cave du Vieux Coteau. C’est une belle récompense et un hommage à votre travail. Comment accueillez-vous cette médaille d’or ?

Ça nous fait toujours plaisir et nous sommes fiers d’obtenir une médaille d’or dans un concours.

Mais ne cherchez pas les médailles sur nos bouteilles vous ne les trouverez pas…

Nous recyclons et lavons la quasi-totalité de nos bouteilles et les médailles partent très mal au lavage, c’est pourquoi nous avons fait le choix de ne pas les coller, exception faite pour les Lauriers de Platine que nous avons gagnés en 2016 …

Parmi vos nombreuses spécialités, quels sont les accords mets/vins préférés que vous recommanderiez à nos amateurs de vin de La Côte?

Le choix est compliqué, il y a tellement de bonnes choses à associer avec nos vins ou même nos spiritueux… Le chasselas va à merveille avec les plats aux fromages mais aussi les filets de perches par exemple.
Cave du Vieux Coteau 
Cave du Vieux Coteau Sarl
Féchy-Dessus 3
1173 Féchy | contact@fechy.com
Cave de la Crausaz
Bettems frères S.A.
Chemin de la Crausaz 3
1173 Féchy | fechy@cavedelacrausaz.ch

Domaine des Combes, 2ème place au Grand Prix du Vin Suisse, catégorie Gamay!
Le Domaine des Combes s’étend à la limite des communes de Begnins et Luins, offrant un magnifique panorama sur le Léman et les Alpes. L’histoire de l’entreprise commence en 1956 lorsque Marcel Sordet, qui travaillait alors comme vigneron-tâcheron, achète la demeure familiale. En 1977, Rémy, son fils, le rejoint sur l’exploitation qu’il reprend avec sa femme, Ingrid, une quinzaine d’année plus tard. En 2008, le couple décide de commercialiser ses propres bouteilles.

La troisième génération, personnalisée par Raphaël, intègre l’entreprise en 2013 après avoir terminé ses études en viticulture et en oenologie.

Le Gamay 2019 du Domaine des Combes, arrive deuxième dans la catégorie Gamay! Nous avons saisi cette occasion pour demander à Raphaël, 3ème génération du domaine, son sentiment et sa réaction. Il s’est pris au jeu et nous a gentiment répondu!

Gagner un podium au plus grand concours de Vin Suisse, c’est un honneur, une récompense de votre travail ? Quel est votre ressenti?

Tout à fait, ce podium est l’accomplissement d’un travail formidable d’un petit domaine familial qui s’est fait une place dans l’élite du vin suisse. Nous sommes très fiers de cette seconde place et de pouvoir vous proposer aujourd’hui cette magnifique gamme de vins du Domaine des Combes.

Le domaine des Combes, c’est une histoire de famille, pouvez-vous nous en dire un peu plus pour ceux qui ne vous connaissent pas encore?

Le domaine a été acquis par Marcel Sordet en 1956 et il est actuellement exploité par la deuxième et troisième génération, Rémy et Raphaël. Nous comptons aujourd’hui un peu plus de 5 hectares, 8 cépages différents et une gamme de 10 vins.

Vous participez aux programmes écologiques, comment cela se traduit-il au quotidien dans votre travail à la vigne?

Cela se traduit d’abord par une limitation des produits phytosanitaires ainsi qu’une bonne gestion de ces derniers afin de préserver la faune et la flore présentes. Ensuite, la culture et le semis de prairies à haute biodiversité naturelle dans nos vignes font également partie intégrante de notre travail, de nos objectifs et de notre vision écologique.

Quels sont les cépages que vous cultivez ?

Chasselas, Chardonnay, Doral, Pinot Noir, Garanoir, Gamaret, Merlot, et… GAMAY !

Avec votre fameux Gamay 2019, quel plat recommandez-vous?

C’est un vin très fruité, bien équilibré avec des notes épicées, des arômes de baies des bois et des tanins assez soutenus. Ce qui en fait un vin qui s’accordera aussi bien avec une viande rouge qu’un plateau de fromages ou un plat asiatique.

Comment voyez-vous l’évolution de votre métier ces prochaines années?

Une évolution d’un métier de la terre qui est de plus en plus influencé par la technologie et l’informatique. Mais pas trop quand même, car si nous avons choisi ce métier c’est bien pour y cultiver de la vigne, faire du vin et pas pour user des claviers d’ordinateur…

Ensuite sur le plan économique il faut espérer que toutes les années ne ressemblent pas à 2020 et que les consommateurs continuent à acheter local et faire vivre les producteurs de la région.

Quel est votre vin préféré et pourquoi?

Mon vin préféré, c’est le VIN SUISSE !

Informations complémentaires:
Domaine des Combes
Rémy et Raphaël SORDET
Chemin de Luins 2
1268 Begnins
Horaires d’ouverture:

Du lundi au vendredi de 17h00 à 19h00

Samedi de 10h00 à 13h00

Contact par e-mail: info@rsordet.ch

ou par téléphone au 079 417 04 60 ou 079 764 42 54

Vous souhaitez découvrir ce fameux Gamay ou d’autres vins du Domaine? Cliquez sur l’image.

Avant de boucler 2020, découvrons ensemble le domaine Perey Vignerons-Encaveurs situés sur l’AOP Morges, les domaines de la Balle et des Abbesses. Une histoire de famille, de passion! Rencontre avec la vigneronne Solange Perey.

Le domaine Perey Vignerons-Encaveurs, c’est avant tout une histoire de famille, et cela ne date pas d’hier, puisque leur présence est déjà citée à Orzens en 1418, puis à Vufflens-le-Château au XVe siècle, où les Perey y cultivaient certainement déjà la vigne en ces temps anciens. Et c’est en 1985 que le domaine de La Balle est né à Vufflens-le-Château, crée par Michel, le père.
Dans la famille Perey, hormis l’aînée, Caroline, tous les enfants ont hérité du même virus pour la vigne et le vin. Suite à leurs formations de caviste et de vigneronne, Solange et Lucie, mettent en valeur, dès 2009, le magnifique Domaine des Abbesses à Echandens. Tristan, après une formation de caviste et de vigneron rejoint l’entreprise, en 2013.

C’est ainsi que la fratrie met ses forces et sa passion en commun sous le nom de Perey Vignerons-Encaveurs pour offrir une magnifique palette de crus aux amateurs de vins!
Avant de clôturer 2020, nous avons pu nous entretenir avec Solange Perey pour retracer ensemble cette année si particulière:

Le domaine de la Balle et le domaine des Abbesses composent votre entreprise « Perey vignerons-encaveurs » . Dites-nous en un peu plus tout d’abord sur votre passion familiale?

Nous baignons dans le monde viticole depuis notre enfance. Nos grands-parents maternels et paternels étaient vignerons, c’est donc tout naturellement que nous nous sommes, les trois, dirigés vers des études de viticulture et d’œnologie.

L’année 2020 s’achève, et elle fut particulière pour tout le monde à plus d’un titre, qu’avez-vous envie d’en retenir en ce qui vous concerne?

La fidélité de nos clients et la curiosité de gens à découvrir les produits de leurs région. C’est une chose qui nous a marqué et qui nous fait chaud au cœur, On les remercie énormément!

Une médaille d’or et une médaille d’argent au mondial du Chasselas, puis une médaille d’or au mondial du Pinot noir avec votre Servagnin 2018 et une médaille d’or à la sélection des vins vaudois avec la Cuvée Solange 2018 (avec une magnifique note de 91 points sur 100) ; mais surtout vous faites partie des  150 meilleurs viticulteurs du pays recensé par le  Gault et Millau. Qu’est-ce que cela représente pour vous?

Ce sont de magnifiques récompenses qui mettent en avant le travail et la passion de toute notre famille. Nous sommes très reconnaissants et cela nous pousse à toujours faire de notre mieux.

Comment se sont passées les vendanges cette année pour vos domaines et comment sera le millésime 2021?

Très bien! Les Chasselas était bien dorés et magnifiques.

Nous avons fait une petite récolte avec les cépages rouges, ce qui a concentré les arômes et les tanins.

Les fermentations se déroulent gentiment et nous préparons ce nouveau millésime avec passion.

C’est bientôt Noël, quels vins recommanderiez-vous pour accompagner au mieux les repas de fête?

Pour passer un bon moment, voici un petit menu de fête pour vous:

Nous commencerions avec une coupe de Cuvée Tristan pour l’apéritif.

En entrée, une peu d’exotisme: Huitres et sa vinaigrette, accompagnée de notre Altesse.

Pour le plat de résistance, nous vous proposons d’ouvrir une Cuvée Solange( Gamaret-Garanoir) pour accompagner un jambon à l’os ou une selle de chevreuil.
Duo de fromage: Gruyère AOP et Vacherin Mont d’or se mariera parfaitement avec le Vase M, Chasselas vieilles vignes.

Et pour terminer le repas en douceur: La Givrée d’automne (vin liquoreux) et bûche de Noël au chocolat…

Si 2020 a vu tous les événements s’annuler, avez-vous déjà quelques dates à nous annoncer pour le calendrier 2021?

Avec cette pandémie, c’est difficile de se projeter. Mais si vous désirer déguster nos vins, nos caves sont ouvertes toute l’année pour déguster. Rendez-vous sur notre site internet pour plus d’information sur nos ouvertures.

Nous espérons pouvoir vous concocter un magnifique programme pour 2021.

Quel est votre vin préféré et avec quel plat le dégustez-vous?

On trouve tellement de bons vins en Suisse, c’est difficile de choisir… Le plus
important, c’est d’avoir du plaisir à le déguster et d’être en bonne compagnie…

Au fil du temps, Les Dames de Hautecour ont vu passer plus de 11 générations de femmes!
Depuis 1649, le domaine les Dames de Hautecour est géré par des femmes passionnées par la culture de la vigne qui ont su transmettre, de génération en génération (plus de 11 !), leur flamme à leur fille et ainsi de suite.

La « Grande Dame » de Hautecour est Théodora de Salis – surnommée Dora – amoureuse de la vigne. Elle a, par sa touche personnelle, agrandi le domaine en faisant l’acquisition du four communal de Mont-Sur-Rolle pour le transformer en maison et compléter la propriété. Par la suite, elle transmet à son tour sa passion pour le vignoble à sa petite-fille Coraline, propriétaire actuelle. D’ailleurs, on peut le dire, Coraline a eu plusieurs vies.

Initialement, Coraline de Wurstemberger ne s’est pas destinée au monde du vin. Elle a d’abord fait des études d’histoire de l’art de Paris à Florence. Par la suite, elle a travaillé dans l’humanitaire. C’est en 1994, suite au décès de son père, qu’elle commence sa formation à Changins afin de suivre sa destinée familiale!

Dix ans plus tard, pour marquer l’histoire du domaine et la longue lignée de femmes qui s’y sont succédées, Coraline le renomme avec le nom qu’on lui connait aujourd’hui : Les Dames de Hautecour.

Avant-gardiste, elle a co-fondé l’association « Les Artisanes de la Vigne et du vin », avec les pionnières Marie-Thérèse Chappaz et Françoise Berguer . Cette association a pour objectif de promouvoir l’image et la place des femmes dans le monde du vin. Marquée par son travail dans l’humanitaire, elle continue à soutenir différentes organisations en Suisse et dans le monde comme SOS Méditerranée ou Les Pinceaux Magiques.

Le domaine Les Dames de Hautecour se trouve à flanc de coteau, entre Genève et Lausanne. Il bénéfice d’une exposition au soleil plein sud. Chaque parcelle est dédiée à la production d’un cépage spécifique pour une qualité optimale.

Les vignes sont travaillées dans un souci de respect de l’environnement afin de vivre en harmonie avec la nature.

La cave emploie Quentin, vigneron et Claude, œnologue. Une équipe réunie autour d’un même amour pour les métiers du vin qui propose des crus de caractère, mêlant tradition et modernité.

Ce mois-ci, nous nous baladons de Lavigny à Féchy avec le domaine des Remans
Trois domaines qui aujourd’hui n’en font qu’un ! Depuis plus de 30 ans la famille Rossier travaille en collaboration et partage une même passion. Mais au départ, il y avait 3 domaines distincts ! En 2018, la famille a décidé d’unir ses forces. Les Rossier ont conservé les meilleurs crus des leurs caves tout en se réinventant.

D’ailleurs, le respect de l’environnement est important dans le domaine. Certifié VITISWISS, la famille Rossier a une cave thermo-régulée à Aubonne, qui permet de réduire la consommation d’énergie.

Leur union fait leur force ! Chacun a amené son savoir-faire et ses qualités pour un travail main dans la main dans la complicité et la bonne humeur.

Discussion avec Joëlle et Gilles Rossier.

Vous êtes un domaine familial, parlez-nous un peu de votre histoire.

A la base, il y avait 3 domaines bien distincts gérés par 3 frères (nos parents) mais le travail de la vigne et de la gestion du parc machines étaient déjà en commun. Suite à divers changements, nous avons décidé d’unir nos forces en 2018 afin de ne faire plus qu’une gamme de vins et ainsi rassembler nos connaissances et nos talents respectifs ce qui s’est avéré être une très bonne chose pour nos 2 caves.

Étendu sur 21 hectares entre Yens et Féchy, notre Domaine jouit de sols calcaires de textures moyenne ou argileuse sur lesquels naissent pas moins de 14 cépages différents. Ce sont dans les deux caves du domaine – dont l’une d’elles est thermo-régulée pour permettre une consommation d’énergie plus faible et une meilleure vinification – que sont conservés les vins du domaine.

Le domaine de la Cave du Chaffard et le Domaine des Remans à Lavigny est géré par Joëlle Rossier, Sandrine Rossier et Gilles Rossier, c’est une belle fusion qui nous a facilité aussi les différentes tâches liées à notre métier. Sandrine gère l’accueil des clients et la gestion de la salle à Lavigny tandis que Joëlle et Gilles gèrent la cave, l’administratif, les réseaux sociaux et la vigne. Nous avons encore la chance d’avoir l’appui du père de Joëlle (Philippe) ancien gérant de la cave d’Aubonne.

Quels sont les impacts de la pandémie sur votre travail au quotidien ?

Les principaux impacts ont été l’annulation de nos diverses manifestations (comptoirs, divinum, etc.), la fermeture des restaurants a également eu un impact, mais nous avons pu compter sur la fidélité de notre clientèle privée qui nous a soutenus durant cette année. Nous avons pu compter aussi sur les opérations WelQome ainsi que le soutien aux commerçants du district de Morges.

Quels sont les cépages principaux que vous travaillez ?

Notre produit phare est bien évidemment le chasselas, nous en avons 3 différents (Féchy, Lavigny et Aubonne) que nous avons gardés lors de notre association, ceci afin de préserver leurs différentes typicités et terroirs. Nous avons quelques spécialités blanches également ainsi qu’un assemblage de blancs que nous avons élaboré lors notre fusion composé d’un pinot blanc, pinot gris et gewürztraminer. Nous avons également un rosé d’assemblage qui plaît énormément et différents rouges donc 4 sont élevés en barrique ; Merlot, Cabernet franc, Pinot Noir ainsi qu’un assemblage de rouges qui varie selon nos envies. La carte se compose en tout de 15 vins différents. Nous avons aussi créé en 2019 le « Rossier’co » afin de contrer les Prosecco étrangers.

Comment avez-vous eu l’idée de mettre en place une plateforme pour venir en aide aux commerçants locaux ?

Gilles est membre de la Jeune Chambre Internationale de Morges. Au début de la crise, la section fribourgeoise a lancé un site de bons d’achats à faire valoir plus tard (lors de la réouverture). Le but était d’offrir un peu d’oxygène aux artisans locaux en faisant entrer de l’argent frais dans les caisses rapidement. Le site était adaptable et nous avons décidé de reprendre l’idée de la plateforme pour venir en aide aux commerçants du district de Morges. Puis, grâce à nos contacts, nous avons obtenu le soutien de plusieurs communes – Morges, Aubonne et Lavigny – ainsi que de la SEFA, ce qui a été primordial pour faire décoller les ventes. Une magnifique solidarité dans cette belle région qui regorge de commerces de qualité.

Est-ce que cette initiative a eu une influence sur votre domaine ?

Indirectement oui, j’ai eu contact avec beaucoup de commerçants et certains d’entre eux sont devenus clients (et inversement aussi !). Et puis il y a eu tous les articles (FAO, Journal de Morges, La Côte, 24heures) sur cette opération. Cela a donné aussi une énorme visibilité à la Jeune Chambre de Morges.

Cela fait plusieurs années que votre famille exploite ce domaine, quelles sont les évolutions principales que nous avez notées dans le domaine vitivinicole ?

Nous avons depuis plus d’une dizaine d’années, 2 salles de dégustation qui sont utilisées pour nos dégustations/portes-ouvertes et privatisées pour des événements en tout genre. Puis, nous nous sommes rendu compte que les gens souhaitent plus qu’une simple salle ou dégustation.

Du coup, nous avons développé le concept «Wevent » et entrepris la création d’un extérieur avec une tonnelle ainsi que des activités tels que la pétanque et le tir-à-l’arc. Nous avons beaucoup de séminaires et de team-building pour entreprise. Nous avons fait la certification « Vaud Œnotourisme » et travaillons avec des artisans et restaurateurs de la région pour les repas ainsi qu’avec notre prestataire FlexEvent pour l’organisation de certains événements. Les clients peuvent ainsi déguster nos vins, découvrir des produits locaux et profiter d’activités en plein air…tout ceci à la carte.

Nous avons aussi retravaillé nos vins en barrique et amélioré nos techniques de vinification avec l’aide de notre œnologue conseil. Nous essayons des traitements de vigne sans produit de synthèse. On suit également la tendance des clients en leur faisant découvrir de nouveaux produits (rosé pétillant, prosseco suisse, etc.).

Finalement, que conseillerez-vous comme association vin/plat ?

Si vous aimez les mets au poisson, ça sera notre assemblage blanc. Pour des mets au fromage, un chasselas ou un charmont, puis pour des viandes blanches ou des tapas pour l’été, un gamay frais, un rosé mousseux. Pour la chasse et les viandes rouges, je conseille un gamaret-garanoir ou les barriques, plus tanniques, pour ceux qui apprécient.

Contacts:
Domaine des Remans
Chemin de Renolly 14
1175 Lavigny
Téléphone: 021 808 72 17  /  Mobile: 079 327 72 76  /  E-mail: sante@jf-rossier-vins.ch

Avec l’arrivée des beaux jours, les vignes se réveillent et les travaux s’intensifient
Au printemps, l’atmosphère se réchauffe, même s’il faut toujours compter sur des retours de froid. Le paysage, petit à petit, redevient verdoyant ; les oiseaux chantent… et l’activité dans les vignobles s’intensifie. Du traitement des sols à la taille en passant par la sélection des bourgeons : chaque étape, aussi infime soit-elle, est cruciale pour avoir un raisin de qualité et un vin d’exception !  Vous vous demandez quelles sont les différentes étapes du travail de la vigne au printemps ? Vous allez tout savoir!
En Mars…
La taille se poursuit. Le vigneron fait en sorte que la vigne ne pousse pas de manières désordonnées et présélectionne méticuleusement certaines parties du plant. Ensuite, la vigne pleure, mais pas de panique, c’est positif! Cela signifie que les racines sont en train de reprendre vie : nous assistons au début du cycle de croissance. La plante va se cicatriser d’elle-même et elle laissera apparaître de timides bourgeons.
Côté travail, il est temps de s’atteler à plusieurs tâches importantes, en gardant en tête la météo capricieuse qui aura un impact sur la croissance et l’évolution de la plante. D’abord, il faut vérifier que chaque cep est bien dans la terre et attacher les pieds de vigne aux fils (opération appelée « calage »). Il est également recommandé de s’assurer que les piquets ne soient pas abîmés et qu’ils soient assez solides pour supporter la croissance du cep.

… en Avril…
Le débourrement  est en cours (Comprenez : la vigne continue son réveil): Les écailles protectrices qui recouvrent les bourgeons s’écartent et laissent apparaître les futures feuilles, c’est une sorte de renaissance !
Ensuite, nous vivons en parallèle, une augmentation des températures (mais toujours avec un risque de gel) et une croissance continue de la vigne. Les bourgeons commencent à s’ouvrir, des petites feuilles apparaissent : la sève circule à nouveau. Après la taille, il faut s’intéresser au labourage des terres.
Si la nature reprend ses droits, c’est aussi le cas de l’herbe (bonne ou mauvaise !), il faut dont l’éliminer. Cette action favorise la pénétration de l’eau dans le sol. Le vigneron continue son accompagnement des sarments : il palisse la vigne, aère les branches et fait d’une pierre deux coups : les machines pourront mieux passer entre les lignes et la photosynthèse en sera favorisée.

…puis en Mai  
En mai, la croissance continue et les vignes changent d’apparence au fil des semaines. La floraison fait son chemin pour le plus grand bonheur des vignerons qui continuent de guider les sarments. Il est alors l’heure de protéger les parcelles contre les maladies et les parasites. Certains bourgeons ainsi que la végétation jugée inutiles sont retirés. La vigne fleurit ensuite jusqu’en juin et laissera paraître petit à petit les futures baies de raisin.

Chaque cycle végétatif connait ses surprises et aucune année n’est similaire à la précédente, les vignerons doivent suivre les caprices de la nature et avoir une capacité d’adaptation importante. Aucune saison n’est synonyme de repos, il faut garder un œil attentif sur ses vignes et déjà se préparer à l’étape suivante !

478 ans d’histoire, des amphores et un musée au Cœur de La Côte vaudoise !
L’histoire de ce domaine atypique commence au Moyen-Âge, avec l’arrivée de moines de l’Abbaye de Montbenoît (en France, dans le Doubs). Aujourd’hui il compte plus de 7 hectares.

Le Domaine de Montbenay (qui se situe entièrement sur la commune de Mont-sur-Rolle !) est géré par la 15ème et la 16ème générations de la famille de Watteville qui navigue entre tradition et innovation: viticulture sans herbicides, une « Cuvée confidentielle » de 5 cépages élevés dans des contenants en terre cuite, un Musée du Vigneron. Décidément, le domaine de Montbenay est étonnant ! Discussion avec la plus jeune génération.

Votre domaine, c’est l’histoire de 16 générations, pouvez-vous nous en dire plus?

En effet, le domaine est dans la famille depuis 1543. Mais en fait, mon père, Maurice, est le premier de la famille à exploiter la terre de ses propres mains. Aujourd’hui, nous collaborons, mon père et moi, sur le domaine.

Vous travaillez la vigne en préservant l’environnement, est-ce que le passage à une viticulture sans herbicides et autres produits chimiques a été difficile?

Dès 2015, nous avons arrêté les herbicides. En 2016, nous avons proscrit tous produits de synthèse. Nous avons depuis observé une augmentation de la diversité de la flore dans notre vignoble ce qui est très bénéfique. Depuis début 2021, nous sommes officiellement en reconversion bio sous le label Biosuisse. Toutes ces étapes ont nécessité beaucoup de travail et de réflexions, mais nous sommes convaincus d’aller dans la bonne direction et nous ne reviendrons pour rien au monde en arrière !

Vous proposez des visites dans votre Musée du Vigneron: qu’est-ce qu’on y trouve?

Le musée du vigneron vous fera revivre l’histoire du savoir-faire viticole. Il regroupe une collection d’objets de la vigne et du vin, un véritable patrimoine vitivinicole vaudois ! La visite suit le cours d’une saison en commençant par la vigne, le pressurage puis la cave séculaire du domaine. Le Musée est actuellement en restructuration pour cause de travaux.

Vous avez la particularité d’avoir des amphores dans votre cave. D’où vient cette idée et à quoi servent-elles?

Nous vinifions dans des amphores en terre cuite depuis le millésime 2019. Les amphores ont l’avantage d’être poreuses et neutres d’un point de vue aromatique. Elle laisse les cépages et les terroirs s’exprimer dans la plus grande pureté. Une évaporation d’environ 15% concentre les vins. Nous sommes de moins en moins amateurs de vins élevés en fût de chêne, l’amphore nous a vraiment convaincu pour le style de vin qui en sortait. En résumé, des vins identitaires sur le fruit et la fraîcheur !

Quels aspects traditionnels et historiques avez-vous conservé dans votre travail et quelles touches de modernités les générations 15 et 16 ont-elles apportées?

Mon père et moi sommes très à l’écoute l’un de l’autre, nous essayons de remettre sans cesse nos actes en perspective pour évoluer et nous améliorer constamment. Nous travaillons avec beaucoup d’humilité et de respect pour les générations antérieures. Chaque génération a fait évoluer le domaine. Montbenay est un lieu historique et innovant.

Et la question gourmande: quelle association plat-vin recommanderiez-vous? 

Un bon risotto aux asperges accompagné d’un verre de chasselas cuvée confidentielle 2020 ! De saison en plus !

Domaine de Montbenay
Chemin de Jérusalem 2a
1185 Mont-sur-Rolle
021 / 808 61 92
079/272.79.42
info@montbenay.ch

Domaine du Moulin, Félix Pernet, Villars-sous-Yens,
Nous sommes allés à la rencontre de Félix Pernet, vigneron et propriétaire du Domaine Le Moulin à Villars-sous-Yens. Il est aussi le Président de l’Association de promotion des Vins de Morges. Nous avons ainsi voulu en savoir un peu plus sur son domaine et lui avons demandé de nous raconter son histoire :

Félix Pernet: J’exploite un Domaine de 11 ha de vigne. Les vignes sont situées sur les Communes de Villars-sous-Yens, Yens, Reverolle. J’habite un ancien Moulin qui a été acheté dans les années 60 par mes parents. Ce Moulin abrite 3 familles et quatre générations !

Vins de la Côte: Comment se passe la production et la vinification ?

Félix Pernet: Je suis producteur de raisin. Ma récolte est livrée à plusieurs fournisseurs. Bolle SA, Caves CIDIS. Testuz SA. C’est la Maison Bolle de Vufflens-le Château qui vinifie la partie de la récolte que je commercialise moi-même en bouteilles.

Vins de la Côte: Quelle est votre passion dans ce métier ?

Félix Pernet:  Ce que j’aime dans mon métier, c’est le travail en plein air avec les défis continuels avec la météo. Pas une année n’est semblable. Notre métier change et évolue aussi: au départ, j’ai appris à produire du raisin, ensuite j’ai appris à réduire drastiquement les récoltes, et aujourd’hui, j’apprends à vendre ma récolte. Le vigneron n’est plus seulement un artisan, car il doit apprendre à comprendre les tendances du marché, proposer des produits de qualité à des consommateurs exigeants.

Vins de la Côte: Vous vous trouvez sur le lieu de production de Morges, quels sont les particularités de cette région?

Félix Pernet: Morges est le plus gros lieu de production du canton de Vaud avec plus de 600 hectares. Ce lieu de production se compose de 38 Communes viticoles. C’est la rivière l’Aubonne qui fait office de limite à l’ouest et la Ville de Lausanne à l’est. Une Association de promotion Vins de Morges officie dans ce vaste lieu de production. Je suis à la tête de cette Association qui regroupe plus de 200 membres. La particularité de ce lieu de production est d’offrir un cépage unique appelé le Servagnin. Il s’agit d’un ancien plant de pinot noir ( le Servagnin ) cultivé dans cette région.

Vins de la Côte: Quels sont les au Domaine Le Moulin?

Félix Pernet: Le Chasselas règne en maître sur plus de 60’000 m2, ensuite le Gamay avec 31,000 m2 et le Garanoir avec 12’000 m2. Viennent ensuite le Pinot noir (4’500 m2), le Chardonnay  avec 1’000 m2 et bien sûr le Servagnin avec 1’500 m2.

Mon vin préféré? Le Chasselas Domaine le Moulin Grand Cru pour le blanc et pour le rouge, Le Servagnin!