Portes Ouvertes – Dégustation des nouveaux millésimes

Cave Jean-Daniel Coeytaux
Rue du Château 4
1169 Yens-s/Morges

Du 7 au 8 mai 2021

Horaires :

Vendredi 7 mai 2021 : de 17h à 21h.

Samedi 8 mai 2021 : de 10h à 17h.

Portes Ouvertes et dégustation des nouveaux millésimes 2020 (pour les vins qui seront déjà mis en bouteilles).

Ambiance conviviale et décontractée. Nous vous attendons nombreux !

Au fil du temps, Les Dames de Hautecour ont vu passer plus de 11 générations de femmes!
Depuis 1649, le domaine les Dames de Hautecour est géré par des femmes passionnées par la culture de la vigne qui ont su transmettre, de génération en génération (plus de 11 !), leur flamme à leur fille et ainsi de suite.

La « Grande Dame » de Hautecour est Théodora de Salis – surnommée Dora – amoureuse de la vigne. Elle a, par sa touche personnelle, agrandi le domaine en faisant l’acquisition du four communal de Mont-Sur-Rolle pour le transformer en maison et compléter la propriété. Par la suite, elle transmet à son tour sa passion pour le vignoble à sa petite-fille Coraline, propriétaire actuelle. D’ailleurs, on peut le dire, Coraline a eu plusieurs vies.

Initialement, Coraline de Wurstemberger ne s’est pas destinée au monde du vin. Elle a d’abord fait des études d’histoire de l’art de Paris à Florence. Par la suite, elle a travaillé dans l’humanitaire. C’est en 1994, suite au décès de son père, qu’elle commence sa formation à Changins afin de suivre sa destinée familiale!

Dix ans plus tard, pour marquer l’histoire du domaine et la longue lignée de femmes qui s’y sont succédées, Coraline le renomme avec le nom qu’on lui connait aujourd’hui : Les Dames de Hautecour.

Avant-gardiste, elle a co-fondé l’association « Les Artisanes de la Vigne et du vin », avec les pionnières Marie-Thérèse Chappaz et Françoise Berguer . Cette association a pour objectif de promouvoir l’image et la place des femmes dans le monde du vin. Marquée par son travail dans l’humanitaire, elle continue à soutenir différentes organisations en Suisse et dans le monde comme SOS Méditerranée ou Les Pinceaux Magiques.

Le domaine Les Dames de Hautecour se trouve à flanc de coteau, entre Genève et Lausanne. Il bénéfice d’une exposition au soleil plein sud. Chaque parcelle est dédiée à la production d’un cépage spécifique pour une qualité optimale.

Les vignes sont travaillées dans un souci de respect de l’environnement afin de vivre en harmonie avec la nature.

La cave emploie Quentin, vigneron et Claude, œnologue. Une équipe réunie autour d’un même amour pour les métiers du vin qui propose des crus de caractère, mêlant tradition et modernité.

Ce mois-ci, nous nous baladons de Lavigny à Féchy avec le domaine des Remans
Trois domaines qui aujourd’hui n’en font qu’un ! Depuis plus de 30 ans la famille Rossier travaille en collaboration et partage une même passion. Mais au départ, il y avait 3 domaines distincts ! En 2018, la famille a décidé d’unir ses forces. Les Rossier ont conservé les meilleurs crus des leurs caves tout en se réinventant.

D’ailleurs, le respect de l’environnement est important dans le domaine. Certifié VITISWISS, la famille Rossier a une cave thermo-régulée à Aubonne, qui permet de réduire la consommation d’énergie.

Leur union fait leur force ! Chacun a amené son savoir-faire et ses qualités pour un travail main dans la main dans la complicité et la bonne humeur.

Discussion avec Joëlle et Gilles Rossier.

Vous êtes un domaine familial, parlez-nous un peu de votre histoire.

A la base, il y avait 3 domaines bien distincts gérés par 3 frères (nos parents) mais le travail de la vigne et de la gestion du parc machines étaient déjà en commun. Suite à divers changements, nous avons décidé d’unir nos forces en 2018 afin de ne faire plus qu’une gamme de vins et ainsi rassembler nos connaissances et nos talents respectifs ce qui s’est avéré être une très bonne chose pour nos 2 caves.

Étendu sur 21 hectares entre Yens et Féchy, notre Domaine jouit de sols calcaires de textures moyenne ou argileuse sur lesquels naissent pas moins de 14 cépages différents. Ce sont dans les deux caves du domaine – dont l’une d’elles est thermo-régulée pour permettre une consommation d’énergie plus faible et une meilleure vinification – que sont conservés les vins du domaine.

Le domaine de la Cave du Chaffard et le Domaine des Remans à Lavigny est géré par Joëlle Rossier, Sandrine Rossier et Gilles Rossier, c’est une belle fusion qui nous a facilité aussi les différentes tâches liées à notre métier. Sandrine gère l’accueil des clients et la gestion de la salle à Lavigny tandis que Joëlle et Gilles gèrent la cave, l’administratif, les réseaux sociaux et la vigne. Nous avons encore la chance d’avoir l’appui du père de Joëlle (Philippe) ancien gérant de la cave d’Aubonne.

Quels sont les impacts de la pandémie sur votre travail au quotidien ?

Les principaux impacts ont été l’annulation de nos diverses manifestations (comptoirs, divinum, etc.), la fermeture des restaurants a également eu un impact, mais nous avons pu compter sur la fidélité de notre clientèle privée qui nous a soutenus durant cette année. Nous avons pu compter aussi sur les opérations WelQome ainsi que le soutien aux commerçants du district de Morges.

Quels sont les cépages principaux que vous travaillez ?

Notre produit phare est bien évidemment le chasselas, nous en avons 3 différents (Féchy, Lavigny et Aubonne) que nous avons gardés lors de notre association, ceci afin de préserver leurs différentes typicités et terroirs. Nous avons quelques spécialités blanches également ainsi qu’un assemblage de blancs que nous avons élaboré lors notre fusion composé d’un pinot blanc, pinot gris et gewürztraminer. Nous avons également un rosé d’assemblage qui plaît énormément et différents rouges donc 4 sont élevés en barrique ; Merlot, Cabernet franc, Pinot Noir ainsi qu’un assemblage de rouges qui varie selon nos envies. La carte se compose en tout de 15 vins différents. Nous avons aussi créé en 2019 le « Rossier’co » afin de contrer les Prosecco étrangers.

Comment avez-vous eu l’idée de mettre en place une plateforme pour venir en aide aux commerçants locaux ?

Gilles est membre de la Jeune Chambre Internationale de Morges. Au début de la crise, la section fribourgeoise a lancé un site de bons d’achats à faire valoir plus tard (lors de la réouverture). Le but était d’offrir un peu d’oxygène aux artisans locaux en faisant entrer de l’argent frais dans les caisses rapidement. Le site était adaptable et nous avons décidé de reprendre l’idée de la plateforme pour venir en aide aux commerçants du district de Morges. Puis, grâce à nos contacts, nous avons obtenu le soutien de plusieurs communes – Morges, Aubonne et Lavigny – ainsi que de la SEFA, ce qui a été primordial pour faire décoller les ventes. Une magnifique solidarité dans cette belle région qui regorge de commerces de qualité.

Est-ce que cette initiative a eu une influence sur votre domaine ?

Indirectement oui, j’ai eu contact avec beaucoup de commerçants et certains d’entre eux sont devenus clients (et inversement aussi !). Et puis il y a eu tous les articles (FAO, Journal de Morges, La Côte, 24heures) sur cette opération. Cela a donné aussi une énorme visibilité à la Jeune Chambre de Morges.

Cela fait plusieurs années que votre famille exploite ce domaine, quelles sont les évolutions principales que nous avez notées dans le domaine vitivinicole ?

Nous avons depuis plus d’une dizaine d’années, 2 salles de dégustation qui sont utilisées pour nos dégustations/portes-ouvertes et privatisées pour des événements en tout genre. Puis, nous nous sommes rendu compte que les gens souhaitent plus qu’une simple salle ou dégustation.

Du coup, nous avons développé le concept «Wevent » et entrepris la création d’un extérieur avec une tonnelle ainsi que des activités tels que la pétanque et le tir-à-l’arc. Nous avons beaucoup de séminaires et de team-building pour entreprise. Nous avons fait la certification « Vaud Œnotourisme » et travaillons avec des artisans et restaurateurs de la région pour les repas ainsi qu’avec notre prestataire FlexEvent pour l’organisation de certains événements. Les clients peuvent ainsi déguster nos vins, découvrir des produits locaux et profiter d’activités en plein air…tout ceci à la carte.

Nous avons aussi retravaillé nos vins en barrique et amélioré nos techniques de vinification avec l’aide de notre œnologue conseil. Nous essayons des traitements de vigne sans produit de synthèse. On suit également la tendance des clients en leur faisant découvrir de nouveaux produits (rosé pétillant, prosseco suisse, etc.).

Finalement, que conseillerez-vous comme association vin/plat ?

Si vous aimez les mets au poisson, ça sera notre assemblage blanc. Pour des mets au fromage, un chasselas ou un charmont, puis pour des viandes blanches ou des tapas pour l’été, un gamay frais, un rosé mousseux. Pour la chasse et les viandes rouges, je conseille un gamaret-garanoir ou les barriques, plus tanniques, pour ceux qui apprécient.

Contacts:
Domaine des Remans
Chemin de Renolly 14
1175 Lavigny
Téléphone: 021 808 72 17  /  Mobile: 079 327 72 76  /  E-mail: sante@jf-rossier-vins.ch

Avec l’arrivée des beaux jours, les vignes se réveillent et les travaux s’intensifient
Au printemps, l’atmosphère se réchauffe, même s’il faut toujours compter sur des retours de froid. Le paysage, petit à petit, redevient verdoyant ; les oiseaux chantent… et l’activité dans les vignobles s’intensifie. Du traitement des sols à la taille en passant par la sélection des bourgeons : chaque étape, aussi infime soit-elle, est cruciale pour avoir un raisin de qualité et un vin d’exception !  Vous vous demandez quelles sont les différentes étapes du travail de la vigne au printemps ? Vous allez tout savoir!
En Mars…
La taille se poursuit. Le vigneron fait en sorte que la vigne ne pousse pas de manières désordonnées et présélectionne méticuleusement certaines parties du plant. Ensuite, la vigne pleure, mais pas de panique, c’est positif! Cela signifie que les racines sont en train de reprendre vie : nous assistons au début du cycle de croissance. La plante va se cicatriser d’elle-même et elle laissera apparaître de timides bourgeons.
Côté travail, il est temps de s’atteler à plusieurs tâches importantes, en gardant en tête la météo capricieuse qui aura un impact sur la croissance et l’évolution de la plante. D’abord, il faut vérifier que chaque cep est bien dans la terre et attacher les pieds de vigne aux fils (opération appelée « calage »). Il est également recommandé de s’assurer que les piquets ne soient pas abîmés et qu’ils soient assez solides pour supporter la croissance du cep.

… en Avril…
Le débourrement  est en cours (Comprenez : la vigne continue son réveil): Les écailles protectrices qui recouvrent les bourgeons s’écartent et laissent apparaître les futures feuilles, c’est une sorte de renaissance !
Ensuite, nous vivons en parallèle, une augmentation des températures (mais toujours avec un risque de gel) et une croissance continue de la vigne. Les bourgeons commencent à s’ouvrir, des petites feuilles apparaissent : la sève circule à nouveau. Après la taille, il faut s’intéresser au labourage des terres.
Si la nature reprend ses droits, c’est aussi le cas de l’herbe (bonne ou mauvaise !), il faut dont l’éliminer. Cette action favorise la pénétration de l’eau dans le sol. Le vigneron continue son accompagnement des sarments : il palisse la vigne, aère les branches et fait d’une pierre deux coups : les machines pourront mieux passer entre les lignes et la photosynthèse en sera favorisée.

…puis en Mai  
En mai, la croissance continue et les vignes changent d’apparence au fil des semaines. La floraison fait son chemin pour le plus grand bonheur des vignerons qui continuent de guider les sarments. Il est alors l’heure de protéger les parcelles contre les maladies et les parasites. Certains bourgeons ainsi que la végétation jugée inutiles sont retirés. La vigne fleurit ensuite jusqu’en juin et laissera paraître petit à petit les futures baies de raisin.

Chaque cycle végétatif connait ses surprises et aucune année n’est similaire à la précédente, les vignerons doivent suivre les caprices de la nature et avoir une capacité d’adaptation importante. Aucune saison n’est synonyme de repos, il faut garder un œil attentif sur ses vignes et déjà se préparer à l’étape suivante !

478 ans d’histoire, des amphores et un musée au Cœur de La Côte vaudoise !
L’histoire de ce domaine atypique commence au Moyen-Âge, avec l’arrivée de moines de l’Abbaye de Montbenoît (en France, dans le Doubs). Aujourd’hui il compte plus de 7 hectares.

Le Domaine de Montbenay (qui se situe entièrement sur la commune de Mont-sur-Rolle !) est géré par la 15ème et la 16ème générations de la famille de Watteville qui navigue entre tradition et innovation: viticulture sans herbicides, une « Cuvée confidentielle » de 5 cépages élevés dans des contenants en terre cuite, un Musée du Vigneron. Décidément, le domaine de Montbenay est étonnant ! Discussion avec la plus jeune génération.

Votre domaine, c’est l’histoire de 16 générations, pouvez-vous nous en dire plus?

En effet, le domaine est dans la famille depuis 1543. Mais en fait, mon père, Maurice, est le premier de la famille à exploiter la terre de ses propres mains. Aujourd’hui, nous collaborons, mon père et moi, sur le domaine.

Vous travaillez la vigne en préservant l’environnement, est-ce que le passage à une viticulture sans herbicides et autres produits chimiques a été difficile?

Dès 2015, nous avons arrêté les herbicides. En 2016, nous avons proscrit tous produits de synthèse. Nous avons depuis observé une augmentation de la diversité de la flore dans notre vignoble ce qui est très bénéfique. Depuis début 2021, nous sommes officiellement en reconversion bio sous le label Biosuisse. Toutes ces étapes ont nécessité beaucoup de travail et de réflexions, mais nous sommes convaincus d’aller dans la bonne direction et nous ne reviendrons pour rien au monde en arrière !

Vous proposez des visites dans votre Musée du Vigneron: qu’est-ce qu’on y trouve?

Le musée du vigneron vous fera revivre l’histoire du savoir-faire viticole. Il regroupe une collection d’objets de la vigne et du vin, un véritable patrimoine vitivinicole vaudois ! La visite suit le cours d’une saison en commençant par la vigne, le pressurage puis la cave séculaire du domaine. Le Musée est actuellement en restructuration pour cause de travaux.

Vous avez la particularité d’avoir des amphores dans votre cave. D’où vient cette idée et à quoi servent-elles?

Nous vinifions dans des amphores en terre cuite depuis le millésime 2019. Les amphores ont l’avantage d’être poreuses et neutres d’un point de vue aromatique. Elle laisse les cépages et les terroirs s’exprimer dans la plus grande pureté. Une évaporation d’environ 15% concentre les vins. Nous sommes de moins en moins amateurs de vins élevés en fût de chêne, l’amphore nous a vraiment convaincu pour le style de vin qui en sortait. En résumé, des vins identitaires sur le fruit et la fraîcheur !

Quels aspects traditionnels et historiques avez-vous conservé dans votre travail et quelles touches de modernités les générations 15 et 16 ont-elles apportées?

Mon père et moi sommes très à l’écoute l’un de l’autre, nous essayons de remettre sans cesse nos actes en perspective pour évoluer et nous améliorer constamment. Nous travaillons avec beaucoup d’humilité et de respect pour les générations antérieures. Chaque génération a fait évoluer le domaine. Montbenay est un lieu historique et innovant.

Et la question gourmande: quelle association plat-vin recommanderiez-vous? 

Un bon risotto aux asperges accompagné d’un verre de chasselas cuvée confidentielle 2020 ! De saison en plus !

Domaine de Montbenay
Chemin de Jérusalem 2a
1185 Mont-sur-Rolle
021 / 808 61 92
079/272.79.42
info@montbenay.ch

Les vins suisses gagnent des parts de marché dans la grande distribution
Malgré un fort recul de la consommation générale en 2020, les vins suisses se démarquent en grappillant des parts de marché face aux vins étrangers. Avec la fermeture des restaurants, la consommation de vins s’est vue bouleversée et cela ressort dans les chiffres du rapport de l’OSMV. En effet, ce sont les grands distributeurs (Coop, Denner, Globus, Manor, Migros, Spar, Volg et Landi) qui ont sorti leur épingle du jeu, avec une augmentation des ventes !

Quelques chiffres 2020

Les rosés suisses qui arrivent en tête des ventes avec une augmentation de 14% ; un chiffre qui ne surprend pas puisque ces dernières années le rosé connaît un succès croissant. Les rouges ont augmenté de 13.7% et les vins blancs de 13.5%.

En ce qui concerne les vins AOC, les cantons de Vaud et du Valais restent les plus grands vendeurs. De plus, la suisse romande est, proportionnellement, plus encline à consommer des vins suisses que des vins étrangers (35%-65%) comparativement au Tessin et à la Suisse alémanique (25%-75%).

En 2020, dans la grande distribution, les vins suisses représentent une part de marché de 28.1%, une augmentation de 0.5% sur les vins étrangers par rapport à 2019.Dans les grandes surfaces, les ventes sont à 57% des vins rouges, à 30% des blancs et à 13% des rosés.

Gare aux conclusions hâtives

La bonne nouvelle à retenir pour cette année 2020 est l’augmentation des ventes de vins suisses face au marché étranger et le succès des vins AOC (+12.7%) et des vins du Pays (+20%).

Toutefois ces chiffres ne reflètent pas la dure réalité à laquelle doivent faire face les acteurs et les actrices du secteur vitivinicole. En effet, la fermeture des restaurants et l’annulation des grands évènements publics ou privés ainsi que la potentielle péjoration de la situation économique de certains foyers ont pénalisé les ventes et le secteur se trouve toujours dans une situation délicate.

Il est donc important, sur la durée, de continuer à se tourner vers le marché suisse lorsque cela est possible et de déguster de bons vins locaux!

Rencontre avec Jean-François Crausaz,
Maître-caviste chez Bolle et président de la marque Servagnin.
Nous sommes en plein hiver en ce moment, et le millésime 2019 s’annonce sublime !  La vigne dort… mais pour le vigneron, le travail à la cave et à la vigne continuent. 2020, sera marqué par un millésime 2019 exceptionnel, certes, mais aussi par un cépage unique, le Servagnin, qui fête ses 600 ans, dans le lieu de production Morges.

Pour nous en parler, nous avons rencontré un passionné, Jean-François Crausaz, président de la marque Servagnin.

Les Vins de La Côte:

Vous êtes président de la marque Servagnin, quelles sont les surprises et les rendez-vous clés que vous nous réservez pour fêter les 600 ans du Servagnin cette année?

Jean-François Crausaz:

Plusieurs évènements auront lieu cette année, et cela démarre déjà le lundi 30 mars avec une Master Class  et un repas de gala à L’ EHL de Lausanne.

Du  1er au 6 avril Le Servagnin  est invité d’honneur du salon Divinum .

Le 20 juin on traverse le lac pour ramener le Servagnin en Savoie en collaboration avec la Confrérie du Guillon

( programme complet disponible ci-dessous )

Les Vins de La Côte:

Vous êtes également caviste chez Bolle, quel est votre cépage préféré et pourquoi?

Jean-François Crausaz:

Oui je suis effectivement Maître-caviste chez Bolle depuis maintenant 23 ans!

Mon cépage préféré c’est difficile à dire, mais j’ai une grosse tendance pinot noir et Servagnin ces derniers temps ! 🙂

Parce que j’aime les vins fins et élégants et vinifier autant du chasselas que du pinot noir, car ces deux cépages

sont les plus délicats à sublimer organoleptiquement parlant.

Les Vins de La Côte:

A celui qui ne connaît pas encore le Servagnin, que lui diriez-vous à propos de ce vin?

Jean-François Crausaz:

Un vin prestigieux, raffiné et historique !

Le fer de lance des vins de Morges et surtout une démarche commune de 20 producteurs qui

avancent ensemble pour communiquer une belle histoire et faire envie !

Les Vins de La Côte:

Pour terminer quel est votre vin préféré, et quel plat pour l’accompagner?

Jean-François Crausaz:

Aussi difficile à répondre que concernant le cépage, mais comme cette année « on baigne « dedans

c’est bien entendu le Servagnin qui me vient à l’esprit spontanément ! On peut bien sûr l’accompagner d’un magnifique rôti de veau aux morilles, ou encore, puisque c’est la saison, un bon vacherin Mont d’Or!

Enfin je vous invite à découvrir le programme complet du Servagnin ici

Six mois de Caves Ouverte Vaudoise à la carte

Lausanne, le 5 octobre 2020 – L’année 2020 vous donne le bourdon ? Pire, la déprime saisonnière vous guette ? Un seul remède : les Caves Ouvertes Vaudoises à la carte ! D’octobre à mars, réservez en ligne vos dégustations et retrouvez le sourire chez vos vignerons préférés aux quatre coins du canton.

Les Caves Ouvertes Vaudoises, c’est quand ?
Les Caves Ouvertes Vaudoises à la carte s’étalent d’octobre 2020 à mars 2021. Cette nouvelle formule permet au public de se rendre chez les vignerons de son choix, dans des conditions sanitaires optimales. Grâce à un accueil planifié et personnalisé, l’échange et la convivialité sont garantis.

« Les réservations nous permettent d’accueillir le public dans les meilleures conditions. »

Tristan Perey, vigneron-encaveur à Morges
Et « à la carte », ça veut dire quoi ?
Grâce à la plateforme www.mescavesouvertes.ch, spécialement développée pour l’événement, les visiteurs achètent en ligne un pass Caves Ouvertes à la carte, au prix de 30.-. Ce pass comprend un verre à vin vaudois, un dropstop et une carte de 30.- de réduction à l’achat de 6 bouteilles. Il suffit ensuite aux participants de réserver sur la plateforme les dates de dégustation chez les vignerons de leur choix
« On réserve bien en ligne son restaurant ou son coiffeur, alors pourquoi pas son vigneron ? »

Benjamin Gehrig, directeur de l’Office des Vins Vaudois
Qui porte l’événement 2020 ?
Organisé par l’Office des Vins Vaudois, le projet des Caves Ouvertes Vaudoises à la carte est mené à bien avec le précieux soutien l’Office du Tourisme du Canton de Vaud, grâce à qui l’OVV peut utiliser les mêmes cartes que Vaud à la carte. L’OVV travaille également pour la première fois avec Smeetz, start-up basée à Lausanne spécialisée dans la réservation d’événements, qui met en place toute la partie technologique.

« La digitalisation d’une telle expérience répond pleinement à la tendance des moins de 35 ans à réserver en ligne. »

Alexandre Martin, co-fondateur de Smeetz

Apprenez à connaître nos producteursPénétrez dans nos lieux de productionDécouvrez nos cépages

Moment privilégié avec Martial Besson de la Cave des Rossillonnes!
Situé au coeur de La Côte, sur la commune de Vinzel, la Cave des Rossillonnes est un domaine familial de 6,5 hectares. Acheté par les parents de Martial Besson en 1978, la vigne est vinifiée dans la cave et exploitée en production intégrée, une méthode respectueuse de l’environnement.

La production de la cave provient de neuf cépages différents. Côté blanc, nous retrouvons le traditionnel Chasselas, renommé sur l’appellation Vinzel, ainsi qu’un Gewürztraminer et un vin doux. Un Œil-de-Perdrix pour le rosé, puis côté rouge, un Gamay, un Pinot noir et un assemblage de Gamaret, Merlot et Cabernet franc.

Un sympathique carnotzet peut accueillir une quinzaine de personnes pour des apéritifs et dégustations. La famille Besson vous invite à découvrir ses vins lors d’une visite à la cave. Un coup de téléphone ou un e-mail, et elle vous recevra à votre convenance avec plaisir !

L’Oeil de Perdrix a trusté la première place du podium au Grand Prix du Vin Suisse, nous en avons donc profité pour rencontrer Martial Besson, homme chaleureux et convivial. et lui poser quelques questions:

Gagner un podium au Grand Prix du Vin Suisse, quel sentiment cela procure-t-il?

Beaucoup de joie et de fierté. Ce prix vient conclure une saison viticole 2020 riche en émotions et satisfactions pour notre cave après les magnifiques résultats obtenus cet été à la Sélection des Vins Vaudois.

La Cave des Rossillonnes est située à Vinzel, peux-tu nous en dire quelques mots?

C’est un domaine familial de 6.5 ha. Je représente la 4ème génération sur le domaine. La cave et une majorité des vignes se situent à Vinzel, où nous y cultivons 100% en Chasselas, car le terroir s’y prête à merveille pour ce cépage. Nous avons également des parcelles sur les communes voisines, où nous y cultivons diverses spécialités blanches et rouges.

Comment les amateurs peuvent-ils venir découvrir tes vins en ces temps compliqués?

Directement à la cave, sur rendez-vous de préférence. Des commandes peuvent également être passées sur notre site internet, par e-mail ou téléphone. En cette période de restrictions dues au COVID-19, les frais de livraisons sont offerts à partir de 12 bouteilles commandées.

Sur votre domaine, quels sont les cépages et spécialités que vous produisez?

Une large place est laissée au Chasselas (plus de 75%). Pour les spécialités blanches, nous cultivons du Doral et du Gewürztraminer. Et pour les rouges, nous produisons du Gamay, du Pinot Noir, et un assemblage de trois cépages constitué de Gamaret, Merlot et Cabernet Franc.

Quel est ton vin préféré et avec quel plat le recommandes-tu?

Le Chasselas bien sûr ! Parfait pour l’apéritif, il accompagne également à merveille les fameux malakoffs de Vinzel ou alors une bonne assiette de filets de perche.

Tu as repris le domaine en 2012, quelles sont les évolutions que tu as amenées depuis?

Oui j’ai repris le domaine en 2012, mais ça fait bientôt vingt ans que j’y collabore. J’ai diversifié la gamme de nos vins, apporter quelques nouvelles techniques soit en vinification soit à la vigne, mais toujours en respectant ce qui avait été fait précédemment.

Comment s’annonce ton millésime 2020? Et quand pourrons-nous le découvrir?

Le nouveau millésime est très prometteur. Les vinifications se déroulent bien et nous donnent aujourd’hui des vins riches, fruités avec un bel équilibre. Les premières misent en bouteilles seront effectuées début mars 2021.

Pour découvrir Martial Besson et le domaine des Rossillonnes, voici les informations à retenir:

Besson Martial

Route du Vignoble 29
1184 VINZEL

Téléphone: 021 824 12 46
E-mail: info@cavedesrossillonnes.ch

Horaires d’ouverture:

Samedi matin ou tous les jours sur rendez-vous

Beau succès pour l’édition 2019 de Divinum
Cette troisième édition du salon Divinum a dépassé la barre des 20’000 visiteurs! Richard Chassot, organisateur de Divinum à Morges, et les quelques 30 vignerons de la Côte présents sur place ont confirmé leur satisfaction sur ce nouveau succès. Faire connaître le chasselas 2018 aux jeunes adultes a fait partie de sa réussite.